Me voilà revenue des vacances à la montagne avec les amis. Et c'était palpitant, un enchaînement de choses incroyables (et parfois catastrophiques) pendant 5 jours et 4 nuits.

Lundi matin, le train était en retard (de quelques minutes, mais c'est pas franchement étonnant avec la SNCF). Heureusement, personne n'a raté le train. Et dès 8h du matin, c'était déjà un bordel monstre. Du coup, je vais faire un petit carnet de bord en deux parties (parce que c'est long, préparez-vous) :

• Lundi : Au départ, on s'était qu'on allait faire la liste des courses et les plats pour la semaine dans le train. Spoiler alert : on ne l'a pas du tout fait. C'était juste le bordel, du début à la fin du trajet. Quand je les ai rejoints, ils s'amusaient à se lancer une des balles du bière pong d'un des gars, Théo. Au final, on a juste fait l'équipe des courses (composée de Théo, Clem', Hanna et moi) et on a fait les cons pendant le reste du trajet. Quand on est enfin arrivés à la montagne, on a sauté de joie en sortant de la gare. On se rendait compte qu'on était enfin en vacances, tous ensemble, après en avoir parlé pendant des semaines. Mais qui dit montagne, dit il faut monter. 30 minutes à monter pour aller jusqu'à la maison, avec les valises et les sacs à dos : c'était dur, très dur. Mais on a fini par arriver, et on était juste si heureux. On a posé nos affaires, et on s'est posés à la salle à manger pour faire la liste des courses et des repas. Qu'on a dû écourter, puisque le petit train qui nous amenait jusqu'à Intermarché passait dans 20 minutes, et qu'on devait trouver l'arrêt. Au final, on a tranquillement pris le petit train, et on a fait nos courses - non sans galérer parfois - tranquillement. On a même pris un cadeau d'anniversaire pour Clem' et de quoi faire son gâteau. Les parents de Simon nous ont ramenés après, parce qu'il y avait une bonne heure à pieds d'Inter à la maison, et que du coup sous le soleil avec des sacs de course lourds, c'est pas une bonne idée de rentrer à pieds, surtout avec les surgelés etc. On a joué à un jeu de société avant de manger, et l'après-midi, on s'est retrouvés à trois à la maison (Théo, Clem' et moi) pendant que les quatre autres allaient chercher ce qu'on avait oublié / pas trouvé aux courses le matin à la supérette à une quinzaine de minutes du chalet. Et là, c'était la catastrophe. Après avoir réussi à effacer le marqueur du canapé, on s'est rendu compte que les affaires de Théo étaient pleines de gel douche (il s'était renversé dans son sac). Du coup, on a passé du temps à tout nettoyer, c'était long mais assez comique. Et le soir... On a eu la bonne idée de merde de boire à jeun, avant de manger. Hanna et Tessa étaient torchées, on a passé 3h à devoir les gérer avant qu'elles ne soient plus bourrées, et vu qu'on a laissé Jérem' faire à manger alors qu'il avait la tête qui tournait, on avait des nouilles instantannées avec trop de sauce soja (et heureusement qu'on l'a retenu de faire cuire les lardons alors que l'eau n'était même pas en train de bouillir, parce qu'en plus on aurait eu des cendres dans le plat). Au final, elles ont désaoulé avant qu'on aille se coucher, elles nous ont fait bien rire mais elles s'en voulaient un peu après coup, quand on leur a raconté dans quel état elles étaient et ce qu'elles avaient fait. Au final, on s'est couchés tard, probablement vers 1h30/2h, voire plus tard encore.

• Mardi : Le réveil a pas été bien compliqué ce matin-là. On a apprit que Clem' avait ronflé comme un tracteur dans la nuit - "pire que mon père" a même dit Jérem' - et ça nous a bien fait rire. On a pas foutu grand chose de la matinée, on a joué un peu ensemble et on s'est douchés pour ceux qui le voulaient. Mardi midi, c'était salade composée. On a un peu tous mis les mains à la pâte : Hanna s'occupait du fromage, je m'occupais des oeufs, Théo et Jérem' faisaient de la vinaigrette, Clem' lavait la salade et Simon et Tessa jouaient (ils n'aidaient pas du coup, mais on les aime quand même). Joli petit tableau, vous allez me dire. En fait, rien n'allait. J'abuse peut-être un peu. Il y avait trop de salade, même pour sept personnes, et Jérem' avait raté sa vinaigrette (c'est Théo qui a dû la sauver). En plus de ça, Jérem' a réussi à renverser la vinaigrette de Théo sur la nappe. Elle contenait du vinaigre, de l'huile, et de la sauce soja. Bonjour la galère à nettoyer. L'après-midi, on est montés à la station de ski puisque Jérem' nous avait trouvé un terrain de volley. On a donc joué pendant une bonne heure, puis on est allés se poser sur une table à côté des jeux pour enfants jusqu'à ce que la supérette ouvre. A 16h, on est donc allés s'acheter à boire et à grignoter pour suivre vite fait le match France - Pologne (et on a gagné, c'est pas magnifique ?). On est redescendus vers 18h, et on s'est séparés en deux groupes : Jérem', Hanna et Tessa rentraient au chalet, et Théo, Simon, Clem' et moi allions à la supérette acheter de quoi mettre sur les pizzas le soir, de la bière, des pics à brochette pour les chamallows et des bougies pour le gâteau de Clem' (et on a dû retenir Théo d'aller taper au Intermarché où on avait été pour faire les grosses courses de la veille, parce qu'il était déterminé à y aller puisque c'était moins cher. Du coup, le soir, on a fait nos pizzas, chacun a fait sa pizza, partagées parfois, et on a mangé nos pizzas sur la terrasse après un petit apéro. Après, on a fait griller quelques chamallows (qu'on a plus mangé froid que chauds), avant d'aller faire un tour dehors. On est d'abord allés à la petite fête qu'il y avait sur la place, avant d'aller traîner dans un parc de jeux pas loin pendant une bonne heure. On a fait quelques photos, c'était comique. Après ça... C'est parti en mauvais scénario de film d'horreur. On a décidé d'aller se tremper les pieds dans une petite source pas loin des thermes, encore un peu éclairée. Mais, puisque l'eau était chaude, on a décidé de se séparer ! On est partis, avec Simon, Clem' et Théo, au bord de la rivière. Mais dans un endroit peu éclairé, entouré de bâtiments probablement abandonnés. Autant dire qu'on n'était pas sereins, surtout Théo et moi. Simon avait vu l'endroit de jour, alors il était très calme, et Clem' ne semblait pas très dérangé. Du coup, je suis restée accrochée au bras de Théo, surtout quand Clem' et Simon nous ont abandonnés pour se décaler. Mais ce génie de Simon a décidé de nous faire peur, avec la complicité de Jérem'. Il est parti chercher les trois autres, et en arrivant, Jérem' a crié. Et, comment dire ça simplement... Bah j'ai hurlé (et détruit le bras de Théo que je tenais toujours, le pauvre). Clem' a même lâché qu'il avait eu plus peur de mon cri que de Jérem', c'est dire. Enfin, on est restés là à sept quelques minutes avant de rentrer et d'aller se coucher, toujours aussi tard.

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